Digitalization, Culture and Law: The Digital Leap in The North America Sandbox

Le droit ne permet plus aujourd’hui de répondre seul à toutes les problématiques du patrimoine culturel. L’internationalisation des relations, la complexification des situations et la diversité des enjeux historiques, politiques, diplomatiques, économiques, spirituels, sont autant de raisons de faire appel à d’autres types de règles, plus souples et souvent mieux partagées, que sont les règles éthiques.

Dans le cadre du patrimoine culturel, ce sont essentiellement les professionnels (conservateurs et directeurs de musées, acteurs du marché de l’art, archéologues, archivistes, bibliothécaires, etc.) qui vont être les bâtisseurs de la norme éthique. Dans ce contexte, quel est le rôle de l’éthique ? Quel est le lien entre éthique et déontologie ? Quelle approche faut-il avoir de ce concept ? Éthique individuelle ou collective ? Éthique de l’institution ? Éthique de la profession ? Éthique codifiée ou informelle ?

Toutes ces questions se posent dans les différents processus d’objectivation auxquels le patrimoine culturel est soumis, à savoir la patrimonialisation, la conservation, la valorisation, processus autour desquels sont organisées les différentes interventions du colloque « Éthique et patrimoine culturel ».

Des juristes, des historiens de l’art, des conservateurs, des professionnels du marché de l’art et du mécénat exposent, sous l’angle national et international, les thèmes de l’« artification », de la patrimonialisation des documents et des pratiques culturelles, du mécénat, de la restauration, de la numérisation, de la restitution des œuvres spoliées et des restes humains, ainsi que de la sortie des collections, toutes démarches qui engendrent des questionnements éthiques.

 

Ce contenu a été mis à jour le 9 janvier 2017 à 11 h 55 min.