La démocratie contre la représentation politique

Dans le cadre du Cycle de conférences 2014 sur les fonctions contemporaines du droit « Les voies/voix de l’État de droit », le Regroupement Droit, changements et gouvernance a le plaisir d’accueillir Francis Dupuis-Déri (UQAM) pour une conférence intitulée La démocratie contre la représentation politique.

Cette conférence a fait l’objet d’une demande de reconnaissance auprès du Barreau du Québec aux fins de la formation continue obligatoire des avocats. Cette conférence est reconnue par la Chambre des notaires du Québec.

 

PRÉSENTATION DE LA CONFÉRENCE

Dans notre régime libéral, les élections et la représentation politique semblent renvoyer à l’idée de démocratie. Pourtant, dans l’histoire de la pensée politique et des luttes sociales, la démocratie a souvent été une force qui s’opposait aux élites monarchistes ou aristocratiques, y compris à l’«aristocratie élue» (les parlementaires). Ainsi entendue, la démocratie est non seulement incompatible avec la représentation politique, mais elle en est même l’ennemi philosophique et politique. Pour illustrer cette tension ou ce conflit, il convient d’effectuer un retour à l’époque de la fondation des régimes parlementaires modernes, ainsi que de rappeler la logique politique de quelques conflits récents, par exemple le «Printemps érable» qui a soulevé de vifs débats au sujet de l’idéal démocratique.

 

PRÉSENTATION DU CONFÉRENCIER

Professeur de science politique à l’Université du Québec à Montréal (doctorat de l’University of British Columbia [2001] et chercheur postdoctoral au M.I.T. [2002-2004]), et auteur de nombreux textes sur le démocratie et les mouvements sociaux, dont les livres Démocratie : Histoire politique d’un mot aux Etats-Unis et en France et À qui la rue? Répression policière et mouvements sociaux.

 

CAPTATION

 

Ce contenu a été mis à jour le 23 février 2017 à 17 h 14 min.

Commentaires

Laisser un commentaire