Nous avons le plaisir d’annoncer la publication de l’ouvrage Human-Centered AI. Sous la direction des professeurs de l’UdeM Catherine Régis, spécialisée en droit de la santé, et Jean-Louis Denis, spécialisé en santé publique, et de Maria Luciana Axente, de l’Université de Cambridge, et d’Atsuo Kishimoto, de l’Université d’Osaka, Human-Centered AI réunit des spécialistes de plusieurs disciplines allant de l’éducation à la gestion en passant par la science politique.
L’ouvrage examine les technologies de l’IA dans plusieurs contextes, notamment l’agriculture, les milieux de travail, les soins de santé, la justice pénale et l’enseignement supérieur, et propose des approches de la règlementation axées sur l’être humain ainsi que des méthodes de travail sous le signe de l’interdisciplinarité afin que l’intelligence artificielle tienne davantage compte des besoins humains.
Shannon Vallor, professeure de philosophie à l’Université d’Édimbourg, cite l’IA générative, de plus en plus populaire, comme un exemple de technologie qui n’est pas centrée sur l’être humain. Selon elle, cette technologie a été créée par des organisations qui veulent simplement voir à quel point elles peuvent rendre un système puissant, plutôt que de créer «quelque chose conçu par nous, pour nous et en notre faveur».
D’autres auteurs de ce nouveau livre examinent la portée de l’IA sur le comportement humain (par le biais de Google, de Facebook et d’autres plateformes), le manque de données que possède l’intelligence artificelle sur les minorités, ce qui favorise leur marginalisation, ainsi que la façon dont elle porte atteinte à la vie privée, les utilisateurs ne connaissant pas la manière dont leurs informations sont collectées et stockées.
Ce contenu a été mis à jour le 19 août 2024 à 12 h 25 min.